IVG = 27% des naissances

IVG par médicament: les

 gynécologues veulent

 plus de prévention<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><?XML:NAMESPACE PREFIX = O />

AFP | 27.07.04 | 15h44

Le Syngof (gynécologues et obstétriciens) s'est félicité mardi de la signature d'un arrêté autorisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) par médicament prescrit par un médecin de ville, mais a plaidé pour un renforcement de la prévention.Vendredi, le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a signé un arrêté, attendu depuis trois ans par les associations pour le droit à l'avortement, qui autorise les IVG par médicament prescrit par un médecin de ville, hors hôpital ou clinique."Permettre la réalisation des IVG médicamenteuses, c'est bien. Tout faire pour en diminuer le nombre, c'est mieux", écrit le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof).Il indique qu'il a "milité pour que cette pratique se réalise en +réseaux de soins+, par coopération entre les médecins de ville autorisés et les services publics hospitaliers publics et privés de gynécologie et d'obstétrique: il reste à formaliser ces réseaux", a ajouté le syndicat.Pour le Syngof, "220.000 IVG par an, soit 27% des naissances, est un chiffre énorme".

Constatant "l'ignorance parfois surprenante" de "leurs patientes, concernant leur autonomie et la physiologie de la reproduction", gynécologues et obstétriciens proposent un "partenariat avec les enseignants des dernières classes des collèges et premières classes des lycées pour informer les adolescents sur ces sujets".Ces praticiens "sont prêts à s'impliquer dans la prévention", assure le Syngof.

Conclusion: Les élèves (garçons et filles) doivent suivre plus attentivement les cours de SVT!